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17/03/2020
Quelques heures avant l’allocution du Président de la République du 16 mars 2020, la Confédération Nationale du Logement a diffusé un communiqué de presse informant que cette crise aurait « de lourdes conséquences sur les revenus des habitants ; les précarisant fortement dans leur quotidien et dans leur capacité à payer chaque mois leur loyer.
Via ce communiqué, elle réclamait deux choses :
Alors que l’entrée en vigueur de la réforme des APL est prévue pour le 1er avril 2020, à la suite d’un premier report pour des raisons techniques, l’Unafo (Union Professionnelle du Logement Accompagné) demande au ministre du Logement, Julien Denormandie, qu’elle soit de nouveau repoussée au 1er juillet 2020.
Cette réforme implique le calcul des APL en fonction de la situation en temps réel des locataires. Selon l’Unafo, les bailleurs sociaux seraient inquiets des possibles « ruptures de droit massives ».
Cette mesure est également partagée par Droit au Logement qui craint une baisse des montants alloués liée à cette réforme. Il semble donc injuste pour l’organisme de l’appliquer dès maintenant, notamment si les locataires souffrent déjà d’une baisse de leur salaire.
Durant son allocution du 12 mars, Emmanuel Macron avait annoncé le report de la trêve hivernale du 1er avril au 1er juin 2020. A la suite de cette annonce l’association Droit au Logement demande quelques ajustements pour sécuriser les personnes les plus fragiles :
L’USH a diffusé un communiqué hier invitant les organismes HLM à prendre en compte et s’adapter à la situation personnelle de chaque locataire et accédant afin que l’impact financier de cette crise sanitaire ne soit pas brutal sur les ménages. De plus, les expulsions locatives sont repoussées.
Comme l’a annoncé également la président de la République, le paiement des loyers pour les commerçants locataires contraints de fermer sont suspendus. Les bailleurs sont parfois propriétaires de ces locaux.
Enfin, l’USH est également favorable au report de la réforme des APL prévue normalement pour 1er avril, mobilisant des moyens techniques et informations importants.
Actuellement, aucune mesure liée à ces propositions, exceptée la suspension de paiement de loyer pour les petits commerces, n’a été annoncée par le gouvernement.