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Avec une progression de 8 % de son usage depuis 2021, de 31 % depuis 2019, d'après le dernier bulletin de Vélo & Territoires, la bicyclette continue de gagner du terrain en ville. Cependant, la mobilité des Français reste centrée sur la voiture, y compris sur les courtes distances. Qui pourrait donc se passer de sa voiture ?
Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, il nous faudra rouler moins souvent, moins vite et moins longtemps. En France, les voitures particulières contribuent à hauteur de 54 % aux émissions de gaz à effet de serre des transports, un secteur qui pèse pour un tiers du bilan carbone national.
(visuel : Le Monde)
D'après les dernières données de l’Insee, en 2017, sur les 24,6 millions d’actifs allant au travail, 74 % utilisaient leur voiture. De plus, 53% des trajets domicile-travail de moins de 2 km (soit moins de 10 min à vélo) sont réalisés en voiture.
Dès que l’on sort des « aires d’attraction des villes », en raison des distances accrues et de l’offre moins dense de transports en commun, 90 % des actifs utilisent leur voiture pour se rendre au travail. Pourtant, dans ces territoires, près de 28% des trajets pourraient s'effectuer à vélo et 8% à pieds. Le centre des aires urbaines est plus favorable au report modal – c’est-à-dire au passage d’un mode de transport vers un autre. 9 % des déplacements motorisés pourraient être faits à pied et un peu moins de la moitié (43 %) à vélo.
Ainsi, plus d'un tiers des trajets effectués en voiture actuellement pourraient l'être à vélo ou en marchant dans les villes, zones périurbaines, mais aussi dans les zones rurales.